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Les bons et les mauvais sucres

Les « bons » sucres simples ou sucres naturels (par exemple les dattes, les fruits frais et secs, le miel, etc.) sont encore riches en fibres et en nutriments.

Les « mauvais » sucres simples ou sucres industriels ont, eux, été tellement transformés qu’ils ne contiennent plus aucune qualité nutritionnelle. Par exemple : le sucre blanc, les miels industriels coupés au sirop de sucre, les fruits séchés enrobés de sucres, etc.

 

Les mauvais sucres se sont infiltrés au cœur de notre culture et de nos habitudes sans que nous ne nous en rendions compte. Nous consommons en moyenne, parfois à notre insu, 100 g de sucre raffiné par jour (soit 36 kilos par an) dans nos pays industrialisés. C’est l’équivalent de 20 morceaux de sucre par jour. Ceci est 4 fois supérieur aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui conseille de ne pas dépasser 20 à 30 g de sucre par jour !

 

À titre d’exemple, une seule canette de soda représente deux fois plus de sucre que ce que nos arrière-grands-parents consommaient sur une journée entière !

 

Des quantités inimaginables de sucres se cachent parfois même dans les produits marketés comme sains dans les grandes surfaces (sushis, smoothies, soupes en brique, jambons, yaourts aux fruits, fruits secs, etc.).

 

Les professionnels des grandes industries agroalimentaires utilisent en effet le sucre pour rehausser le goût des produits transformés, pour allonger les dates de péremption, pour obtenir certaines structures, textures et couleurs, etc. Prendre l’habitude de retourner les produits que l’on souhaite acheter et de s’intéresser à leurs compositions et donc le premier pas vers une assiette plus qualitative.

L’idéal quand on entre dans un supermarché serait d’essayer d’éviter ou de passer le moins de temps possible dans les rayons qui regorgent de produits riches en sucres ajoutés : boulangerie et viennoiserie, corn flakes, confiserie et chocolat, sodas et autres boissons sucrées, soupes industrielles, etc.

 

C’est évidemment mieux de privilégier les sucres naturels, on s’en doute, mais sans en exagérer les quantités pour ne pas entretenir les problèmes de glycémie instable, d’inflammation, de digestion, etc. En effet, les personnes fragiles seront malheureusement déséquilibrées par toutes les formes de sucres (bons ou mauvais). Les quantités de sucres et de glucides dépendront de votre profil alimentaire personnel.

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