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Sauter le petit déjeuner ?
Jeûne intermittent ?

Et si je n’ai pas faim le matin, je fais quoi ?

 

Pas de problème ! Ne vous forcez pas à manger un petit déjeuner, sans avoir vraiment faim, ‘en prévision’, par peur que la faim se réveille plus tard, sur votre lieu du travail, par exemple.

 

Écoutez vos ressentis, emportez votre petit-déjeuner avec vous, que vous mangerez quand la faim se fera ressentir. Ce petit déjeuner peut prendre la forme d'un simple snack ressourçant vous permettant de tenir jusqu’à midi (une poignée de noix et un oeuf cuit dur par exemple).

 

Si votre profil alimentaire personnel a mis en avant certains déséquilibres de votre organisme, il est possible que cela vienne perturber vos sensations de faim et vos envies (ou, au contraire, absence d'envie) de prendre un petit déjeuner. 

 

Par exemple :

 

  • Les personnes qui souffrent de reflux gastrique auront souvent envie de manger le matin, même sans avoir vraiment faim, parce que sur le moment, cela leur donne la sensation de soulager l’estomac. 

  • Les personnes chez qui le processus de détoxification hépatique (notre foie profite de la nuit pour organiser le «nettoyage» intérieur du corps) est plus lent, n'auront, elles, généralement pas faim le matin. 

 

L’idéal est à la fois de veiller à ne pas trop manger le soir et d’attendre quelques heures après le lever que votre appétit se réveille avant de commencer à manger

Le jeûne intermittent, c'est quoi ?

Le jeûne intermittent, c'est quoi ?

 

On parle beaucoup du jeûne intermittent ces derniers temps. Pour rappel, le jeûne intermittent consiste à manger pendant une plage horaire réduite, appelée « fenêtre alimentaire » (durant 8 heures, par exemple) puis de ne rien manger le reste de la journée (les 16 heures restantes).

 

Il y a plusieurs manières de pratiquer le jeûne intermittent. Les fenêtres alimentaires peuvent être adaptées (6 heures de plage alimentaire / 18 heures de repos digestif ou 10/14, par exemple) ainsi que l’heure du premier repas ou le nombre de repas durant la fenêtre alimentaire.

 

Le jeûne intermittent est devenu populaire car on lui attribue beaucoup d’avantages pour la santé : booster l’énergie par le repos digestif, diminuer les problèmes de digestion (ballonnements, reflux, etc.), accélérer la perte de poids, réduire l’état inflammatoire, impacter positivement la glycémie, etc.

 

Saviez-vous que le jeûne intermittent peut malheureusement également parfois avoir des effets néfastes sur la santé ?

 

Cette pratique ne convient en effet pas à tout le monde. Elle est particulièrement adaptée aux hommes (qui en tireront le plus de bénéfices) mais semble moins convenir à certaines femmes sur le long terme : perte de vitalité, déséquilibre du système hormonal, développement ou réactivation de compulsions, voire même de troubles du comportement alimentaire.

Quelques conseils pour une pratique optimale du jeûne intermittent

 

  • Évitez cette pratique en cas d’épuisement important (par exemple, en cas de burn-out, maladie de Lyme, de fibromylagie, etc.) Il est plus sage ici de ressourcer, reconstruire un corps épuisé plutôt que de le drainer. Dans ce cas, il sera préférable de manger endéans les 3 heures après le lever et de consommer 3 repas par jour.

  • Ne pratiquez pas le jeûne intermittent tous les jours et/ou limitez-le dans le temps. Commencez par une période de 2-3 semaines maximum, puis faites le point avant de poursuivre.

  • Privilégiez le jeûne intermittent en abandonnant le repas du soir plutôt que celui du matin.

  • Évitez de rompre le jeûne avec un repas trop riche en glucides (fruits secs, fruits frais, pain, miel, confiture, etc.). Rompez plutôt le jeûne avec un premier repas qui contiendra des protéines et des bonnes graisses, même si ce repas est léger (bouillon de poule ou potage avec du beurre au lait cru ou du lait de coco, jus de légumes avec de l’huile d’olive, etc).

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