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La glycémie instable, c'est quoi ?

Même si nous en sommes généralement peu conscients, le petit déjeuner est un repas essentiel. Il va en effet conditionner notre forme physique et émotionnelle tout au long de la journée ! Un juste ratio de protéines, de graisses et de sucres au cours de ce premier repas sera la clé de la réussite !​​

En jaune :

Voici une représentation de ce qui se passe lorsque le travail de la gestion des sucres par votre organisme est en dents de scie. On consomme un petit déjeuner sucré (croissant, jus d’orange, céréales, pain, etc.). La quantité de sucre dans le sang augmente rapidement. Le pancréas se met au travail pour libérer l’insuline, dont le rôle est de faire revenir à la normale le taux de sucre sanguin. Plus le pic aura été élevé (hyperglycémie), plus la réponse sera basse, on tombe alors en hypoglycémie. On se sent faible, on ressent une fringale, on remange quelque chose de sucré pour se donner un coup de pousse (biscuit, chocolat, fruit, café, etc.). Le taux de sucre remonte en flèche. Et ainsi de suite jusqu’au coucher. Montagne russe ou effet yoyo garanti entraînant fatigue, manque d’énergie, lassitude, sautes d’humeur, prise de poids, etc. On parle de glycémie instable.

 

En vert :

On commence la journée avec un petit déjeuner riche en protéines et en bonnes graisses. On ne ressent pas de fringales entre les repas et on n’a pas de compulsions sucrées. Les snacks sont également riches en protéines et en bonnes graisses plutôt que trop riches en sucres et glucides. Les variations se font en douceur, la glycémie reste stable. On garde une énergie et une humeur constante tout au long de la journée.

Manger sucré le matin est donc, on le comprend aisément, une habitude qu’il faudrait petit à petit oublier pour profiter d’un niveau d’énergie et d’une humeur stable tout au long de la journée. De plus, en prenant un premier repas sucré, la sensation de faim et les envies de grignotage pendant tout le reste de la journée seront très difficiles à contrôler. Retenez que « le sucre appelle le sucre », essayez donc de commencer les goûts sucrés le plus tard possible dans la journée.

 

L’idéal sera donc de commencer la journée avec un premier repas salé, riche en protéines et en bonnes graisses. 

Comment garder une glycémie stable ?

Ensuite, afin de garder une glycémie stable tout au long de la journée, vous veillerez à ce que chacun de vos repas et chacune de vos collations contiennent des protéines et de bonnes graisses.

 

Une prise alimentaire composée uniquement d’aliments riches en glucides (fruits, céréales, biscuits et gâteaux, miel et autres sucres, etc.) fera augmenter trop rapidement le taux de sucre dans le sang et entraînera coups de pompe, énergie en dent de scie, sautes d’humeur, envies de grignotage et prise de poids.

 

Au contraire, consommer des protéines et des graisses (dés de fromage, olives, noix, oeufs, chocolat noir 70% mininum, bâtonnets de légumes trempés dans de la mayonnaise maison, du houmous, du caviar d’aubergine, etc.) au cours de la même prise alimentaire que des aliments riches en glucides permet de tempérer la vitesse d’absorption du sucre dans le sang, et ainsi d’éviter les soucis de glycémie instable.

​Le saviez-vous ?

 

Aux États-Unis, près des deux tiers de la population seraient victime de glycémie instable (ou trouble de la gestion des sucres). En Belgique et en France, par exemple, on serait proche de la moitié de la population.

  

 

Fun fact :

 

Ce n’est pas la consommation de bonnes graisses qui fait grossir, mais bien la consommation excessive de sucre.

 

C’est en effet lors des pics d’insuline que le corps va produire des graisses et les stocker. Les bonnes matières grasses, elles, ne font pas travailler le pancréas et vont, au contraire, influencer positivement la sensation de satiété, permettre d’éviter les grignotages et ainsi contribuer au maintien d’un poids stable.

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